Je ne suis pas membre de l’étude AGRICAN

Je souhaite participer à l’étude : est-ce possible ?

Les personnes qui sont incluses dans l’étude AGRICAN devaient avoir, en 2004, plus de 18 ans, habiter dans un des 11 départements suivants : Doubs, Gironde, Isère, Côte-d’Or, Loire-Atlantique, Manche, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Somme, Tarn, Vendée et avoir été affiliées à la MSA pendant plus de 3 ans.
Cette étude inclut donc des personnes à la retraite, des personnes qui n’ont jamais travaillé sur une ferme (salariés du crédit agricole par exemple), ainsi que des personnes qui ne cotisent plus à la MSA depuis de nombreuses années.

A ce jour, seules les personnes qui ont reçu un questionnaire sont invitées à continuer de participer à l’étude AGRICAN. Si ce n’est pas votre cas, nous vous remercions beaucoup de l’intérêt que vous portez à notre étude mais nous ne pouvons pas vous inclure dans cette étude pour des raisons méthodologiques.

Quel est l’objectif de l’étude AGRICAN ?

L’objectif de l’étude AGRICAN est d’identifier quelles sont les activités agricoles et tâches ou nuisances qui seraient à l’origine d’une augmentation (ou d’une diminution) des risques pour la santé des agriculteurs (cancers, maladies neurodégénératives, maladies respiratoires non cancéreuses…).

Nous nous intéressons aux différentes expositions de la population agricole :

■ Poussières organiques et inorganiques et leurs composants (micro-organismes bactériens ou fongiques)

■ Pesticides (insecticides, y compris les antiparasitaires externes sur animaux, herbicides, fongicides…) : exposition pendant la préparation ou l’application de pesticides mais aussi pendant les tâches au contact des végétaux traités

■ Gaz d’échappement

■ Produits de désinfection

■ Solvants

■ Virus…

Quels sont les premiers résultats de l’étude AGRICAN ?

Nous vous invitons à consulter les bulletins d’information n°1 (consulter ou télécharger) et n°2 (consulter ou télécharger).

Vous y trouvez également les références des articles publiés.

Quels sont les financeurs de l’étude AGRICAN ?

Phase d’inclusion (années 2005 à 2011, par ordre décroissant des subventions) : MSA, Ligue Nationale Contre le Cancer, ANSES, Conseil Régional de Basse-Normandie, Centre François Baclesse, Fondation de France et UIPP.

Suivi des évènements de santé: De l’inclusion à fin 2014 (par ordre décroissant des subventions) : MSA, Ligue Nationale Contre le Cancer, UIPP, ONEMA, Centre François Baclesse, INMA. De 2015 à 2016 (par ordre décroissant des subventions) : MSA, Centre François Baclesse.

Première phase de suivi des expositions (période 2013-2016, par ordre décroissant des subventions) : ONEMA, Ligue Nationale Contre le Cancer.

Actuellement, les financeurs sont :

■ L’ONEMA : Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques dans le cadre d’ECOPHYTO (Ministère de l’Agriculture)

■ MSA : Mutualité Sociale Agricole

■ La ligue Contre le Cancer

■ Le Centre de Lutte Contre le Cancer François Baclesse (Caen)

■ La Fondation de France

■ ANSES : L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail

■ INMA : Institut National de Médecine Agricole

Pourquoi étudier le cancer dans la population agricole française ?

Cette étude a été motivée par l’insuffisance de données actuellement disponibles en France sur les effets potentiels des expositions professionnelles sur la santé des agriculteurs et salariés agricoles et ceci notamment en terme de cancer.

Les données d’autres études ont montré une fréquence plus élevée de certains cancers (leucémies, lymphomes, myélomes, mélanomes cutanés, cancer de la prostate) dans ce secteur professionnel par rapport à la population générale. Les données actuelles proviennent essentiellement d’études nord-américaines.

Il est donc important de comprendre la nature des expositions agricoles : chimiques (pesticides, engrais, désinfectants…), physiques (ultraviolets, accidents mécaniques…) et biologiques (virus animaux, moisissures…) qui pourraient entrainer ces excès dans la population agricole française (5 et 7% des actifs).

Pourquoi étudier le cancer chez les salariés ne travaillant pas dans une ferme ?

Nous souhaitons apporter des réponses également sur le risque de cancer chez les personnes d’autres secteurs (exemple : salariés des entreprises de travaux agricoles, de coopératives ou travaillant dans le secteur du bois…).

La participation de toutes les personnes affiliées à la MSA résidant dans les 11 départements couverts par l’étude (et qui ont reçu un questionnaire) est donc primordiale pour cette étude.

Y a-t-il une autre étude de ce type dans le Monde ?

Oui, aux Etats-Unis, une étude portant sur les agriculteurs en activité et leurs conjoints a débuté en 1993 dans l’Iowa et la Caroline du Nord et concerne plus de 90.000 personnes. Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez consulter leur site internet (en anglais) : www.aghealth.org

Autres questions

Vous pouvez consulter notre site internet : www.cancerspreventions.fr
Si vous avez d’autres questions, vous pouvez appeler le numéro vert 0800.779.834 (gratuit depuis un poste fixe) du lundi au vendredi (9h-12h30, 13h30-17h) ou nous contacter par courrier électronique à l’adresse suivante : agrican@baclesse.fr.